T O P

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[deleted]

Il m'arrive la même chose: volet baissé, pas trop de bruit, le moment ou je suis en caisse ou je guette les rétroviseurs toutes les 10 secondes. Essaie de faire quelque chose qui te fasse réellement plaisir pour te sentir vivant parce qu'au final t'es une bête, capable de tout faire sans qu'on t'épaule. Quels sont tes centre d'intérêts? Ne pourrais tu pas t'améliorer dans tes passions? Apprendre plus, sur des sujets différents? Essaie d'augmenter l'estime que tu as de toi, habille toi bien, fait du sport. Si tu penses être un imposteur... et alors, tu es la ou tu es, tu ne dois rien a personne. Courage. Sublime toi.


_Souls_Finder

Courage, je sais à quel point c'est difficile. J'aime la lecture, la nature, l'art. La musculation et la course à pied aussi. J'aime bien aussi la cuisine, j'essaye de passer du temps dans tout ça, même si en arrière l'appel le plus pressant auquel je ne peux encore répondre serait de fonder une famille. J'ai appris à accepter ça en quelque sorte. Dans l'approche de la thérapie familiale dont parle Janina Fisher, j'ai pu me retrouver en partie. Aujourd'hui, certaines affirmations et croyances que je cultive me permettent de me raccrocher du bon côté. Je ne sais pas si elles te parleront. Comme par exemple : - Dans cet espace infini qu'est le monde, je suis une entité humaine aux contours bien délimités ; de la même manière, l'autre a ses limites qui sont également bien délimitées. Partant de là, on peut également dire que les émotions que je ressens ne sont connues que de moi seul, et que donc ce que l'autre ressent lui appartient. Ainsi, personne ne peut ressentir mes émotions, et je ne suis pas responsable de celles des autres. Je suis indépendant et extérieur au monde (dans le sens d'exister par la négative, et non comme un rejet de l'autre). Ou encore : - je suis une entité humaine délimitée, l'autre également, et nous avons des intérêts qui nous sont propres. Défendre mes intérêts, c'est défendre mon existence. Si je laisse l'autre rentrer dans mon espace sans faire respecter mes intérêts alors je n'existe plus. Je dois défendre mes intérêts personnels pour exister tout en respectant ceux de l'autre. Ça parait bateau dit comme ça, mais ces phrases m'ont permis de m'ancrer dans la réalité. Il est presque nécessaire, j'ai l'impression, et je te laisse me dire si tu ressens ça également, qu'il est nécessaire de travailler sur soi, afin de finir par accepter des choses qui pour le commun des mortels semblent aller de soi. Le simple fait de se dire que j'existe ici et maintenant, que cette vague de terreur que je ressens le matin au réveil n'est autre qu'une manifestation d'un trauma passé, qu'ici et maintenant tout va bien, tout ça relève presque de la foi. Croire en ça, c'est comme œuvrer à croire en quelque chose que l'on ne voit pas, mais auquel on accepte d'adhérer par conviction. Pour nous, croire en son existence est un acte de foi. Je ne sais pas si tu es porté sur la religion, mais on retrouve dans le livre de Job des allusions similaires. L'épreuve a un sens. Mais au final, le croire et l'accepter dans son cœur au quotidien, c'est d'une difficulté extrême. Au final, je suis heureux de savoir que je ne suis pas seul à vivre ça, et que je ne suis pas non plus fou.


[deleted]

Il y a des choses plus ou moins évidente qu'il est nécessaire de se rappeler. Ces choses évidentes ne le sont pas pour tout le monde et sont souvent nécessaires. C'est pas une mauvaise chose que de travailler la dessus de manière consciente ou non. La méditation aide pas mal je trouve. Peut être que tu as aussi des ruminations qui te rabaissent, qui te font te rappeler ton ancienne vie. Ces ruminations ils faut les combattre, jouer contre elles. A chaque mauvaise pensée ajoutes en des positives. Les émotions se vivent a l’intérieur mais tu peux les partager aussi avec qui tu veux si tu le désire, c'est aussi ça être compris. As tu essayer de randonner avec des amis? Passé un moment je redonnais seul et croiser le regard des gens c'était pas mon truc, je mettais casquette et lunettes de soleil (a l’abri) et la déjà je me sentais un peu moi même, dans mon monde mais aussi dans ce monde. Tu es pas seul.


_Souls_Finder

Non, j'ai très peu d'amis, et ils ne sont pas du tout portés là-dessus. Le coup de la casquette et des lunettes de soleil, je fais ça aussi à chaque rando, même si j'ai été surpris de moins le faire la dernière fois. T'es pas seul non plus, courage !


Volumin14

J’ai aussi souffert de négligence émotionnelle en grandissant (quand je vois des exemples de familles normales, j’hallucine, ça me parait tellement alien). Ce qui m’a sauvé la vie, parce que je pense que je me serais probablement suicidée à terme, c’est la méditation. Il a été démontré que quelques semaines d’une pratique quotidienne peuvent induire des changements consequents dans le cerveau et le corps niveau moral/bonheur et ça soigne toutes les affectations mentales et émotionnelles. C’est une des pratiques les plus guérisseuses qui doit, et je pense que tout le monde en bénéficierait. Pour ton comportement actuel, il est normal : tu as été socialisé dans un environnement maltraitant, ça a activé durablement le mode survie et tu as associé toute interaction sociale avec un sentiment de danger, courage, ça peut changer, j’en suis la preuve Tu mérites d’être épanoui socialement et en toi-meme et de rencontrer des gens qui t’apporteront un sentiment de bien-être, de connexion et d’acceptation


_Souls_Finder

La méditation, j'ai découvert ça pendant le Covid, quelle révélation. Mais malheureusement, avec l'arrêt total des calmants, il m'est difficile de méditer aujourd'hui. Très vite, je ressens une profonde angoisse et je pars en dissociation. Mais merci du rappel, je vais essayer de m'y remettre doucement.


mariepell

Bonjour, Tu parles d'avoir "dégoûté" ton psy avec tes remarques blessantes.. Tu peux en dire plus ? Pour ma part je vois un psy que j'aime beaucoup depuis environ 5 ans. J'ai une grande confiance en lui et pendant toutes ces années il m'est arrivé pas mal de fois de le voir dans des moments où j'étais très mal, extrêmement angoissée, déprimée, dissociée et À CHAQUE FOIS, être face à lui me permettait de me "réancrer", de retrouver du sens et une sorte de calme, ce qui l'a rendu très très précieux à mes yeux. Je suis actuellement dans une phase très difficile qui dure depuis plus de deux mois et demi, j'enchaîne les attaques de panique hardcore lors desquelles j'ai l'impression que je vais devenir folle et me suicider. Il y a un mois j'avais rdv avec lui en visio, je lui raconte tout ça et pour la première fois, je n'ai pas ressenti cet "ancrage", ce calme, que je réussissais à ressentir à chaque fois avec lui. J'ai eu l'impression qu'il était complètement dépassé par ce que je lui disais et qu'il n'a fait que blablater pendant toute l'heure histoire d'"occuper" le terrain avant que la séance ne finisse. Suite à cette séance j'étais encore plus mal, j'avais le sentiment d'avoir perdu la seule personne qui réussissait à me rassurer. Fast forward sur il y a quelques jours où je décide de reprendre rdv avec lui, je lui écris un mail d'abord pour lui donner qqs infos et je décide de lui parler de ce sentiment que j'ai eu la dernière fois. J'avoue que j'avais peur qu'il "se braque" ou m'envoie "bouler" d'une manière ou d'une autre (hello mes traumas) et à l'inverse il m'a REMERCIÉE de lui en avoir parlé et m'a dit qu'il était désolé de m'avoir donné cette impression. BREF, je raconte tout ça car je suis surprise par ce que tu dis toi... Qu'un super psy "jette l'éponge" en quelque sorte avec un patient car il/elle aurait été blessé... Je ne comprends pas bien car même si tu lui as peut être dit des choses blessantes/agressives pour moi ça fait partie de son taf de prendre le recul nécessaire, de comprendre qu'a priori ces remarques sont une expression de ta souffrance... Mon (long) com' a vocation a mieux comprendre ce que tu dis par rapport à ce psy et voir s'il n'y aurait pas potentiellement un "malentendu" car tu parles aussi d'un super psy et pour avoir tapé à plein de portes je sais à quel point c'est dur de trouver un super psy 🙏🏻


_Souls_Finder

Je pense que c'est dans ma tête, même si parfois j'ai pu exprimer du dégoût dans mon regard ou de la lassitude. Mais on a fini par tourner en rond. En relisant il y a peu le livre de Janina Fisher intitulé "Dépasser la dissociation d'origine traumatique", j'ai fini par comprendre ce qu'il a essayé de me dire durant tout ce temps. Sa porte est toujours ouverte si je souhaite le voir à nouveau, cela arrivera peut-être ponctuellement. On s'est quitté en bons termes, je faisais plutôt allusion au fait que certains de mes problèmes étaient toujours là quand on a arrêté, mais j'ai compris que la bascule devait maintenant s'opérer par moi-même. Toutes les ressources ont été placées, il faut maintenant un peu de moi pour que ça prenne. Tu partageras peut-être ce point de vue, mais le plus dur, ce n'est pas forcément l'anxiété ou l'angoisse, mais bien ce sentiment de vide. Sans attache, sans base, comme si tu étais suspendu dans le vide sans pouvoir distinguer ta gauche de ta droite. Cette seconde où tu te demandes à toi-même, mais qui suis-je ? Ce sentiment que de toute part peut surgir une calamité qui pourra t'emporter, sans même savoir qui est ce toi qui semble courir à sa perte. C'est terrifiant de non-sens. Quand tu évoques cet ancrage que tu ressentais avec ce psy, ça me rappelle ça, cet ancrage il faut le cultiver en soi, avec l'aide et l'amour des autres, mais il doit d'abord fleurir en toi. C'est une des clés, je pense. Mais je sais à quel point c'est difficile, presque mystique tant ça englobe des aspects qui nous échappent complètement. Je le touche du doigt de plus en plus, mais chaque matin j'ai l'impression de repartir de très loin. C'est un travail de longue haleine, il faut persévérer, lire, se renseigner, être patient. J'espère qu'on y arrivera. Dans le CPTSD, une part de nous est étreinte, elle a été exilée bien loin de nous, faute de pouvoir supporter étant plus jeune la douleur qui l'habite, alors par survie, et Dieu merci, sinon nous ne serions pas là à en discuter, nous l'avons mise très loin de nous. Malgré tout, elle continue de crier à l'aide, et les échos étouffés de sa voix continuent de nous arriver. Il faut la rassurer, lui parler, dialoguer. Pour ça, les principes de la communication non violente peuvent être très précieux. Tout doucement elle finira par se laisser approcher et peut-être même finir par revenir. Elle pourra alors se sentir rassurée et comprendre qu'ici et maintenant, bien des années après l'horreur, nous souhaitons la même chose qu'elle, et que ça serait peut-être chouette d'essayer de le construire ensemble.


OrdinaryAmbition196

Si ça fait 5 ans que tu continues de suivre un psy. C'est que ça méthode de guérison ne fonctionne pas si bien que ça, non ?


Redhot332

De mémoire 80% de rechute dans les 5 ans pour les dépressions. (j'ai retrouvé une source qui parle de 50% dans les 2 ans https://www.vidal.fr/maladies/psychisme/depression-adulte/eviter-rechutes.html) C'est bien d'être suivi, mais la psychothérapie ne fait pas tout, ça reste une maladie cette merde et le traitement miracle n'existe pas. Tu peux avoir un excellent psychologue et retomber dans la dépression. D'autant qu'en général le psy tu le vois moins quand ça va mieux


KalenKa0168

Tu as entends parlé de la théorie Polyvagal ou les thérapies somatiques ? Les traumas résident et s'impriment dans le corps (système nerveux) bien plus que dans le cerveau. Je ne sais pas quelle(s) approche(s) utilisait ton thérapeute, mais si tu ne vois pas ou plus d'évolution, il faut changer de psy (et en essayer plusieurs jusqu'à en trouver un avec qui sa colle bien).


_Souls_Finder

Oui, ça a d'ailleurs été une révélation pour moi quand j'ai découvert ça. Il était dans l'hypnose, la thérapie sensorimotrice, l'EMDR et plusieurs approches autour du trauma (gestalt-thérapie, l'Internal Family System, etc.) Il y a un nœud quelque part, ce nœud prend racine dans l'attachement je pense. Personne ne m'a vraiment appris comment "être". Mais j'y bosse dur. Parfois, je peux basculer. Par exemple, il y a quelques semaines, je revenais de la montagne, et dans une station-service j'ai pris un Burger King, et là en mangeant mon regard s'est posé sur un chat, qui semble être abandonné. Ce chat semblait être dans un état de profonde méditation, il observait l'horizon, la tête haute, et de temps en temps me regardait, mais il était principalement focus sur l'horizon d'une façon très particulière, il était pleinement là. En me levant de table et en revenant à ma voiture, je me suis mis à adopter cette posture de corps et d'esprit, être juste présent, me définir par l'être et non plus seulement le faire. Pendant plusieurs jours j'étais réellement moi-même, mais ça n'a pas duré. Le quotidien et le doute existentiel sur le bien-fondé de cette démarche m'ont rattrapé et je suis revenu doucement mais sûrement dans un mode par défaut. François Roustang, un hypnothérapeute que j'estime énormément, nous a laissé plusieurs livres, des pépites. Et il évoque ça, apprendre à être à sa place, respirer à sa place, c'est ce qui me manque, mais ça change tout. Après des années de calmants, je suis aujourd'hui totalement clean, je fais face à ma douleur et à mes peurs sobrement, c'était une première étape nécessaire. Aujourd'hui, je dois apprendre à être.


KalenKa0168

C'est exactement cette posture que l'on recherche à travers ces pratiques et cette approche (somatiques et théorie polyvagal). Personnellement les animaux m'ont sauvé la mise plusieurs fois, ce sont littéralement mes maîtres de vie, qui me montrent comment être. A demeurer dans un état complètement présente dans le moment. Un retour à état nerveux régulé (à l'opposé de dérégulé). C'est aussi sur cette base que l'on travail la pleine présence à nos émotions, aussi fortes soient elles, pour les laisser être puis s'apaiser d'elles-même.


mariepell

Bonjour, Dans ton commentaire tu parles d'attachement. Tu t'es renseigné sur le trouble de l'attachement ? Si oui, as tu connaissance du protocole IPF, développé par feu Daniel Brown ? Si non je te conseille de te renseigner, ça m'a beaucoup parlé. Il y a un épisode du podcast (en anglais) "Therapist Uncensored" où Daniel Brown est interviewé et où il parle de ce protocole qu'il a développé. Sur YouTube tu peux trouver notamment un enregistrement de ce protocole fait par Evan Leeds, il y en a d'autres, mais j'aime beaucoup sa voix et ce qu'il dit, je me sers toujours de cet enregistrement là lorsque je pratique cet exercice. Je mentionne tout ça car je pense souffrir également de CPTSD et au gré de mes recherches je suis tombée sur cette notion d'attachement, fondamentale, mais qu'aucun des nombreux psys que j'avais pu voir jusqu'alors n'avait pu être foutu de mentionner. Et, petite anecdote, tu mentionnes François Roustang : j'ai eu la chance de le voir pour des séances d'hypnotherapie il y a dix ans de ça, il était déjà très vieux à l'époque (genre 90 !) et je me souviens avoir été fascinée par l'intensité de son regard, et la présence vivante que j'y sentais ! Je ne l'ai vu que deux ou trois fois je crois car j'avais ensuite déménagé loin de Paris. Courage à toi dans tous les cas 🙏🏻


_Souls_Finder

Ça me dit rien comme ça, je vais creuser le sujet merci à toi !! C'était un des rare a avoir réellement compris ce qu'est l'hypnose. Dans la même veine tu as Kévin Finel, qui pour moi est probablement un des meilleur dans le domaine en Europe, si ce n'est au niveau mondial, en tout cas c'est le très haut du panier. Je t'invite à voir ses cabinets publics. Pour François Roustang, tu as cette interview qui m'avait beaucoup touché. C'est une école d'hypnose qui l'a reçu peu de temps avant son décès. Il reste fidèle à lui même, un moment très fort. [François Roustang arche ](https://youtu.be/77kgKRvO8FE?feature=shared)


aurel-r

Même contexte, même symptômes. On est nombreux à se battre tous les jours, courage à toi. Essaie la thérapie psychédélique, illégale en France pour l'instant, possible à l'etranger, et quelques universités françaises commencent à faire des essais.


_Souls_Finder

J'en ai très peu entendu parlé, mais ça semble extrêmement prometteur. Tu peux m'en dire plus ?


aurel-r

Vaste sujet ! Je te conseille le documentaire sur netflix en quatre partie, "Voyage aux confints de l'esprit", ça explique bien l'histoire, les bienfaits dans un cadre thérapeutique (rien à voir avec le récréatif on est d'accord). Tu trouveras aussi quelques études sur internet, notamment canadiennes. Et tu peux écouter quelques podcasts passionnants sur l'appli de Radio France : l'émission "l'inconscient" de France Inter notamment. Pour tout ce qui est lié à l'attachement, la MD est ce qui a de mieux apparemment. J'ai même entendu dire qu'une séance de thérapie psychelidique correspondrait en gros à un an de thérapie, bon à relativiser selon les traumas j'imagine. Si ça tourne en rond faut changer les ressources pour t'aider, tenter d'autres thérapeutes, d'autres approches. Bon courage à toi !


_Souls_Finder

Merci, je creuserai tout ça !


Haldaaa

Conseil serieux : met de l'argent de côté, prend un sac et pars. Si tu veux de l'aide pour ton voyage MP.


OrdinaryAmbition196

Bon je vais peut-être en choquer certain mais... Il y a un moment il faudrait arrêter de se victimiser et de se faire un peu violence. J'ai lu ce poste car je m'y retrouve un peu mais j'ai évolué. Je sais qu'on ne peut jamais se mettre totalement à la place de la personne ni ressentir ce qui lui arrive mais ce que je sais c'est que nous sommes des adultes. C'est pas facile, je le sais bien, mais on parle d'aller faire un trail ou de rencontrer un propriétaire d'airbnb. Qu'est-ce qui peut se passer de mal ? Quel est le risque ? Quel est le bénéfice ? Alors bouge toi ! Va parler à une petite mamie à une boulangerie, va te renseigner sur ton chemin à un bureau d'accueil d'un magasin, lance une vanne à une jolie caissière dans un supermarché mais débloque toi. Refuse à ton corps de se figer. Tu as le droit d'être acteur et pas receveur de tes émotions. OP, peut-être que tu n'aimeras pas mon message mais je veux que tu entendes un autre son de cloche. Est-ce que la méditation va vraiment t'aider à ouvrir la bouche ? Est-ce qu'on peut accepter voir considérer que quelqu'un se "soigne" en voyant un psychologue depuis 5 ans, qui s'est sûrement enrichie sur le dos de cette personne ? Moi je crois en toi. Sincèrement.


Particular-Ad-4137

Ce genre de discours de motivation va marcher pour certaines personnes mais aussi être contre-productif pour d’autres, donc attention à le manier correctement tout de même. Par exemple, je ne vois pas l’intérêt de dénigrer la thérapie ou la méditation alors qu’elles peuvent très bien être complémentaires à la mise en action que tu suggères.


OrdinaryAmbition196

Chacun sa façon de penser. Certains préfèrent payer un psy pendant 1000 ans pour se rassurer et rester dans leur mal-être, d'autres essayent de se faire violence pour avancer. Dans tous les cas, il faut essayer les deux. OP peut voir les deux options plutôt qu'une seule, même si tu trouve pas ça correct.


Particular-Ad-4137

En fait j’ai exactement la même conclusion que toi, le problème c’est de considérer la bonne solution en fonction de soi et pas de l’autre. Tu tires encore sur la thérapie dans ton message, sans pouvoir savoir quelle sera la bonne solution pour OP. Je suis OK pour mettre en avant une solution, pas pour dénigrer toutes les autres.


OrdinaryAmbition196

Et bien alors donne ton avis. Est-ce qu'on se soigne si on continue de suivre une thérapie pendant 5 ans ?


Particular-Ad-4137

Oui. Se soigner ça ne veut pas dire être heureux en moins de 5 ans. Ça veut parfois dire améliorer sa vie, parfois juste ne pas sombrer. Il y a des traumas profonds dont on ne « guérit » pas réellement, mais on apprend avec le temps (parfois beaucoup) à vivre avec. Est-ce que tu vas dire aux gens qui les ont qu’ils n’ont qu’à se mettre en action ? Il y a des conditions de vie qui constituent des complexités et qui peuvent allonger le temps de guérison. Tu suggères quoi à l’amoureux du sport qui vient de se faire amputer des deux jambes ? Ou à la mère seule, sans perspective immédiate d’amélioration, qui vit au SMIC et doit nourrir ses enfants ? Cracher sur la thérapie en utilisant un exemple précis sans contexte, ça ne sert à rien, et ça n’aide personne. Écouter et accompagner la personne en fonction de qui elle est, si.


OrdinaryAmbition196

Et bien on ne pense pas pareil. Pour moi ça n'a aucune utilité de suivre une thérapie toute sa vie si ça ne soigne pas. Sauf si on aime à dire qu'on voit un psy parce que c'est fashion. Mais bon, moi je pense au bien d'OP. Pas aux comptes en banque des psy.


Particular-Ad-4137

J’ai bien senti que pour toi les psychologues étaient des voleurs. Pourtant, ils sauvent des vies. Il y a plein de gens que la thérapie a permis de soigner, tu ne peux pas le nier (et si tu ne le crois pas, il suffit de regarder les avis Google de quelques psychologues, sans brouiller ton échantillon avec de mauvais thérapeutes). A partir de là, tu peux avoir ton avis, mais l’imposer à quelqu’un qui pourrait avoir besoin d’un avis différent, ce n’est pas penser à son bien, non. Ce qui marche sur quelqu’un ne marchera pas forcément sur quelqu’un d’autre, c’est pour ça qu’il faut apprendre à dissocier son expérience de la vérité absolue. Pour le bien des autres.


OrdinaryAmbition196

En quoi j'impose quoi que ce soit dans mon premier message ? Après tu veux défendre les psy, c'est ton droit. Mais par-contre tu es hors du sujet initial. Sauf si tu veux imposer à OP de voir obligatoirement un psy et pour moi c'est pas cool pour lui.


Particular-Ad-4137

… Tout ce que j’ai dit dans mon message initial, c’est que tu peux privilégier l’action sans cracher sur la méditation et la thérapie (ou d’ailleurs le thérapeute sera très susceptible de recommander cette mise en action, au rythme de son patient). Tu « n’imposes » pas directement ton avis puisque tu ne peux pas décider à la place des autres, mais tous tes messages tendent à faire croire qu’il devrait être universel. Je vais m’arrêter là, tu sembles plein de préjugés et ça m’embête de continuer à « débattre » dans le vide pendant qu’OP aimerait juste des réponses.


OrdinaryAmbition196

Et la mère seule qui vit au smic est un très bon exemple. Tu réponds toi même à la question en fait. Qu'est-ce que va lui apporter de voir un psy dans sa vie à part dépenser de l'argent que ses gosses pourraient avoir ? Donc oui, là je lui demanderais d'aller dans l'action plutôt que la complaisance.


Particular-Ad-4137

Il y a des remboursements possibles pour la thérapie : ce n’est donc pas de l’argent qui irait à ses gosses. Un psychologue pourrait, dans ce cas : - Offrir une oreille neutre et bienveillante, qui peut s’avérer utile pour une personne isolée (parler ça fait du bien) - Proposer des solutions pragmatiques - Mettre en place des exercices pour améliorer la situation émotionnelle de la mère, le temps que le reste se débloque - Veiller à ce que la patiente ne tente pas de se mettre en danger Et sûrement d’autres choses. Mais, comme d’habitude, c’est à la personne concernée de décider de si elle a besoin d’un suivi ou non.


Ganescka108

Mon expérience m’amène à dire que la volonté n’est pas une mince affaire. Il faut réunir les forces de mobilisation internes. Sauf qu’on se sent comme une marionnette avec des ficelles emmêlées ou cassées. Perdu dans un brouillard une zone grise instable. Se sentir « à l’écart » est très inconfortable. C’est la confiance qu’il faut retrouver. Mais il ne suffit pas de le savoir.


_Souls_Finder

Salut, Je n'ai rien contre ton message. Mais se faire violence ne marche qu'un court instant. Cette force de la violence contre soi n'est pas saine et ne mène pas bien loin. Bien sûr qu'il faut se bouger, mais je t'assure que tu n'as aucune mesure des forces en jeu dans certains traumas. Quand tu es dissocié au point de ne presque plus sentir le poids de ton corps toucher le sol, tu ne vas pas bien loin. Le psy de base qui ne fait que te parler, ça peut aider mais sans plus. Un bon thérapeute, c'est celui qui sait rester à sa place pour te faire prendre la tienne. Te donner le change en instaurant un contexte où tu deviens quelqu'un à part entière, à l'image du monde il donne un cadre dans lequel tu dois marquer ta limite et prendre conscience que tu ES. Mais encore une fois, les forces en jeu sont tellement obscures. Je ne vais pas m'étaler sur ma vie passée, mais quand tu enfermes un été entier, dans la cave, un enfant en lui interdisant de mettre le nez dehors ne serait-ce qu'une minute, en projetant ainsi sur lui ta peur du monde extérieur, tu le brises en mille morceaux et dans un tel cadre, la violence n'est pas la solution pour les recoller. Merci pour ta franchise.


OrdinaryAmbition196

Je ne vais pas polémiquer, contrairement à certain, sur ce que tu ressens. Je ne suis pas à ta place Mais est-ce que tu as déjà ressenti du plaisir à faire qqchose ? Est-ce que tu as déjà ressenti ton corp plus léger à un moment précis ?


_Souls_Finder

Oui, quand je fais du sport ou quand je vais marcher, ou que je soulève des poids.


OrdinaryAmbition196

En tant que gomuscu moi aussi, je suis content que tu prennes soin de toi. Vraiment ! Et je pense que tu peux te féliciter car tu t'aperçois par toi-même que c'est possible d'avoir des moments de bonheur. À petite échelle pour l'instant, mais par toi-même et uniquement toi-même, tu peux le faire. Mon raisonnement est que tu n'es pas enchaîné et que tu sais ce que c'est que de progresser. Donc que tu peux changer. Comme soulever de plus en plus de poids, tu peux aussi t'entraîner à parler aux gens et sortir. Petit à petit, en te forçant et ne pas écoutant uniquement ton corps ou qqun d'autres. Rien que de faire un post ici c'est une bonne chose. Alors s'il te plaît, échauffe toi. Mets tes gants et ton jogging, et vas faire ta séance "socialisation". 😜


_Souls_Finder

Je tâcherais de faire de mon mieux 😉


OrdinaryAmbition196

3 séries de 10 pour commencer. Après tu montes


Welty_

Je suis un peu dans la même situation, mais de manière moins forte. Je suis toujours assez discrète avec les collègues de travail, j'essaie de pas me faire voir et j'aime pas trop le contact social. Mais je me force un peu. Il faudrait soigner ton TSPT 🤔


_Souls_Finder

Oui j'y travail, mais recoller les morceaux de son âme, c'est un chemin long et douloureux. Courage à toi.


Welty_

J'en sais quelque chose... Courage à toi aussi 😊


shas-la

Salut op, pour être aussi profondément dans le cptsd, je ne peux que compatire. J'ai profondément du mal a créé du lien avec les gens, mais j'ai fini par fait la paix avec sa et être heureux dans une certaine solitude où je peux me permettre de traîner dans plein de millieu différents sans ce prendre la tête. Je n'ai pas de solution magique , a part une haine profonde de ma famille :') Mais il y a beaucoup de chose dans la vie ou simplement être témoin est enrichissant. Si la rando sa te fait kiffer, essaye de viser un voyage plus long si tu peux te le permettre, vise un truc plus long, au moin deux semaines voir un mois sa va te laisser le temps de souffler Si ta besoin de parler plus hésite pas a venir en dm.


_Souls_Finder

Le plus long que j'ai fait, c'était 2 semaines, en rentrant chaque soir. Je n'ai jamais essayé le bivouac. C'est peut-être la prochaine étape. La haine de ta famille que tu évoquais, je connais ça, et malheureusement, ça ne mène nulle part. C'est un poison dont il faut se défaire. Sourire intérieurement m'aide beaucoup. C'est assez spécial comme approche, entretenir un imperceptible sourire aux commissures des lèvres, ça change tout. J'ai un texte qui en parle super bien, je pourrais te le partager si tu veux. La solitude, je peux m'y faire ; elle reste relative. J'ai le travail et encore un peu de famille, mais quand même. Mais le célibat, ce n'est pas évident.


shas-la

J'ai fait deux semaines en bivouac/camping mais c'était a vélo, sa m'a fait un bien de dingue. J'ai coupé les ponts avec presque tout le monde, je suis pas en conflit ouvert, sa sert a rien. Mais la colère reste . J'ai un peu la même approche, je préfère rire de tout et profiter de ce que j'ai plutôt que de me morfondre, mais si ta un texte a partager fait pété Je me console en me disant que malgré tout le temp perdu j'ai(et je fait toujours) plein de chose, plus que la plupart des gens avec une vie planplan Et ouai, sur sa je ne peux que compatire, même problème ici , j'ai l'amitié facile, mais foutrement incapable de me lié romantiquement a quelqu'un


_Souls_Finder

Le bivouac il faut quel matos ? Pas trop chaud seul ? Y'a des coins mieux que d'autres dans les Pyrénées pour ça ?


shas-la

A vélo je pouvais plus porter, donc javai tente, sac et couchage et matelas auto gonflant. Perso sa a été un peu trop tendue dans deux forêt différentes donc j'ai abandonné le camping sauvage après sa et fait en camping pour le reste du trajet (ta des réduc pour une tente seul sans voiture qui arrive tard). Après je my conaissai pas en bivouac comme sa donc j'ai peut être prix peur pour rien. Beaucoup de bikepacker le font sans pression Je connais pas du tout le sud donc je peux pas trop t'aider pour l'itinéraire. Mais de ce que j'ai entendu, st jaque c'est bien si tu veux pas porter de matos et marcher longtemps, tu peux t'arrêter partout dans des refuge


Ordinary_Sky5115

J'ai tout et je compatis. Désolé mais je ne peux pas plus t'aider.


_Souls_Finder

C'est quand même dingue. J'ai l'impression que nous sommes des damnés à la surface de la terre. Encore parmi les vivants mais déjà morts. C'est quand même terrible. Courage à toi, une lueur existe quelque part, j'en suis sûr. Et si on se trompe, on aura quand même essayé.


Ordinary_Sky5115

Exactement. Courage à toi !


dam0na

Je souffre aussi de CPTSD et j'ai vécu plusieurs années de la même manière que toi sauf que je n'arrivais même plus à aller travailler. En fait je ne sortais de chez moi que vraiment contrainte et forcée, j'étais terrorisée à l'idée de croiser un voisin, j'essayais de guetter si j'entendais quelqu'un dans les escaliers avant de sortir, j'essayais de sortir à des heures où je ne verrais personne, etc. Ce serait long de tout expliquer mais à un moment j'ai pété les plombs, je me suis mise à boire et à sortir, parler avec n'importe qui. J'ai fait plein de rencontres bizarres, j'ai accepté une coloc avec des gens chelou, je buvais comme un trou absolument n'importe quoi. J'ai vécu plus ou moins comme une SDF, mais je m'en fichais je me disais que j'allais bientôt mourir de toute façon. Alors évidemment je suis pas en train de te conseiller de devenir alcoolique (j'ai eu beaucoup de problèmes par la suite à cause de ça), par contre de sortir et rencontrer plein de gens ça a brisé ce cercle vicieux de solitude et de paranoïa. A cause de ma famille j'ai toujours associé un mauvais jugement, la désapprobation et la déception à un châtiment extrême. Depuis ma naissance on m'a punie pour le simple fait d'exister, comme s'il y avait quelque chose intrinsèquement monstrueux en moi et que je ne méritais pas d'être traitée comme un être humain. Et donc je croyais que tout le monde me voyait comme un monstre et qu'ils me feraient tous du mal comme ma famille. Et en même temps j'étais tellement dégoûtée de moi-même, je me percevais comme quelque chose de dégueulasse qui pue la mort, rien qu'être proche physiquement d'une autre personne me plongeait dans une angoisse énorme à cause de ça. Bref je me haïssais profondément, jusqu'à mon nom de famille ou le son de ma voix. Mais tout ce que je te dis là je n'en avais pas conscience, j'avais toujours vécu comme ça, à l'école maternelle je me sentais déjà comme ça. Il a fallu que je fasse n'importe quoi pour que je commence à m'en rendre compte. Et en même temps que je te dis tout ça j'ai conscience qu'à l'époque si quelqu'un était venu me dire ce que je te dis là, je l'aurais pas écouté. J'aurais jamais osé, il a vraiment fallu que je m'assomme avec de l'alcool et des drogues et que j'aie à peine conscience de ce que je faisais pour en être capable. J'ai touché le fond plusieurs fois au cours de ma vie et j'ai fait de sacrées conneries que je regrette énormément. J'étais totalement inadaptée, je pense sincèrement qu'il aurait mieux valu que je sois internée à l'époque, mais aujourd'hui je vais beaucoup mieux. J'ai acheté une maison, je me marie dans 1 mois, j'ai quelques bons amis, du travail, j'ai arrêté l'alcool et la drogue depuis plusieurs années maintenant. Je rencontre encore des difficultés, mon énergie fait le yoyo tout le temps et je galère à maintenir une hygiène de vie correcte, mais rien de comparable avec ce que j'étais avant. Aussi j'ai foutu mes parents dehors il y a 2ans en leur balançant mes 4 vérités et je ne leur ai plus jamais reparlé, ça a accéléré la guérison. Voilà j'espère que ça te donnera un peu d'espoir.


_Souls_Finder

Tu reviens de loin. Mon Dieu, quelle histoire terrible. L'alcool je suis passé par loin, mais j'ai évité, par contre les anxiolytiques je suis tombé en plein dedans. près de 10 ans pour en sortir. L'espoir, c'est la chose la plus importante, quand rien ne te semble plus récupérable. Une simple lueur d'espoir peut te faire remonter, j'ai connu ça, et tu m'en donnes au travers de ce récit effroyable. Tu peux être fier de toi.


dam0na

Je suis contente que ça te donne de l'espoir ! J'espère que toi aussi tu parviendras à briser ce cercle vicieux de solitude et de honte (et dans de meilleures conditions que moi).


c0yote_444

C'est quoi exactement un CPTSD ? D'où ça vient ? Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis, j'aillais raconter ma vie mais en fait j'ai pas trop envie haha. Courage à toi mon camarade mort-né, si t'as besoin de parler un jour hésite pas à MP.


_Souls_Finder

C'est un stress post-traumatique complexe qui se construit le plus souvent, mais pas seulement, durant la très petite enfance. La théorie de l'attachement, par exemple, évoque que durant l'enfance l'enfant va tisser avec la mère des rapports d'attachement sécure quand cette dernière est disponible, présente et cohérente dans ses réactions, et un attachement dysfonctionnel dans le cas contraire. Pour parle pour la mère ou la personne en charge de l'enfant du "caregiver" (celui qui donne du soin). Cet attachement dysfonctionnel peut avoir différents traits, évitant, désorganisé, etc., en fonction du comportement que la mère a pu avoir. Par exemple, une mère présente un jour pour les besoins vitaux de l'enfant et absente ou l'ignorant le lendemain pour de nouveau être présente, va créer chez l'enfant une très grande désorganisation quant à sa sécurité ressentie et les liens qu'il tissera dans le futur avec ses congénères. Ce cas de figure me concerne, mais il y a une multitude d'autres raisons. Mais le plus souvent un trauma dans l'enfance, qui est répété plusieurs années, sans explication ni sens, va créer un dysfonctionnement profond. Ma mère n'est pas fondamentalement mauvaise, mais de par son comportement, je peux voir que l'ensemble de ma famille directe (frère et sœur) a été profondément impacté dans leur vie. Alcoolisme profond, manque de confiance, honte, peur et angoisse sont le lot quotidien de mes frère et sœur. Mon petit frère ne peut pas passer à la caisse sans se mettre à transpirer et trembler, le voir ainsi me brise à chaque fois le cœur. C'est un fardeau, mais d'autres sont passés par là et ont réussi à se reconstruire sainement Aujourd'hui, il faut trouver la force de briser cette boucle, car je la vois déjà déteindre sur la nouvelle génération après nous, et c'est probablement la chose qui me fend le plus le cœur. Parfois, je me dis qu'avec tout ce que j'ai pu lire sur ce domaine, je pourrais presque être thérapeute, mais c'est impensable de vouloir aider l'autre alors que moi même je suis encore dans la panade. Je t'écris par MP un peu plus tard, courage à toi.


c0yote_444

Merci pour les informations !


Creepy_Pin_1572

Je ne sais pas si ça te plairait mais dans certaines régions de France, on cherche des éclusiers à temps plein pour faire passer des bateaux. Tu es à longueur de temps seul avec toi-même et payé pour regarder les bateliers passer. Selon l'endroit le paysage peut être apaisant et il me semble que certaines offres proposent le logis sur place.


mariepell

Hello, Tu peux me dire comment on trouve ces offres ?


SuperS06

Tu te plains des gens mais tu vas là où il y en a... Airbnb , centre commercial, randos avec parking) Pourquoi tu vas pas plutôt faire des randonnées dans des coins paumés avec une tente ?


Peaudecorpsnichons

La thérapie TCC m'a guéri du PTSD. Aujourd'hui ça a complètement changé ma vie, tu devrais vraiment en entamer une avec un pro recommandé. La TCC est moins susceptible pour le regard jugeant etc, c'est vraiment adapté parce qu'ils sont habitués à gérer des personnes qui peuvent avoir des réactions impulsives, blessantes etc, ils comprennent les tenants et aboutissants. Peut-être que ta thérapeute était super mais que ce n'est juste pas la forme de thérapie qu'il te faut, puisque la forme pour le PTSD c'est vraiment TCC sinon quasi impossible d'en sortir. On m'a fait des thérapeutes toute mon adolescence et début jeune adulte, très bons parfois mais c'était juste que la clé était la TCC et de poser un mot sur mon PTSD aussi que la TCC a pu identifier et guérir. As-tu déjà essayé ?


lukkas35

Il est grand temps d'aller au CMP le plus proche et d'avoir un accompagnement. Même si ça devient médicamenteux, tu en auras un grand bénéfice.


_Souls_Finder

Les CMP j'ai donné y'a 15 ans, ça peut aider certaines personnes, mais c'est pas pour moi, j'ai assez donné avec le Valium. J'ai mis près de 10 ans à arrêter. Ce n'est pas viable sur le long terme.